Spécialisé dans l’impression d’étiquettes de vins depuis plus de vingt ans à Bordeaux, notre atelier peut témoigner de l’évolution des habillages des vins de Bordeaux.
Certes, pour les grands crus classés l’étiquette reste fidèle à la tradition et le conservatisme est une nécessité pour le respect de la marque elle-même. En revanche, pour les seconds vins, les vins dits de négoce et les vins de vignerons indépendants, la refonte de l’habillage est devenue une tendance de fond depuis plusieurs années maintenant. Il s’agit pour certains de redynamiser leur marché, pour d’autres d’étendre leur gamme. En filigrane nous observons une volonté de repositionner certaines gammes de vins pour séduire un public plus jeune. Nous sommes ainsi de plus en plus sollicités pour créer ou restyliser des étiquettes. A part quelques exceptions, l’approche est prudente, et rares sont les châteaux qui « cassent véritablement les codes » de l’étiquette bordelaise. Changer pour toucher une nouvelle clientèle sans perdre les acquis des consommateurs habitués, attachés à leurs étiquettes, parfois depuis plus d’une génération, est un exercice particulièrement difficile.
Et pour les châteaux les plus audacieux, nous notons une remise en question qui va au-delà du graphisme de l’étiquette. Ainsi, certains châteaux vont même jusqu’à renoncer à la forme de la bouteille emblématique du bordelais. Quitte parfois à emprunter la forme d’une bouteille de Bourgogne, ou de Côte du Rhône. Un sujet illustré dans l’article de LA REVUE DU VIN DE France ( https://lnkd.in/ek6DSW5G).
De notre point de vue nous pensons que peu importe le flacon… pourvu qu’il y ait l’étiquette !
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